Zolotas, un joailler grec de luxe
Zolotas est une marque de bijoux prestigieux créée il y a 125 ans par un joailler grec. Il voulait moderniser les bijoux antiques et a travaillé l’or à l’ancienne en le martelant, le sculptant ou le rehaussant de pierres précieuses. Maria Callas, Romy Schneider ou Elisabeth Taylor ont été séduites par ces colliers, bracelets et bagues rappelant des pièces mythologiques. Après avoir connu des difficultés à la fin du XXème siècle, Zolotas est de nouveau le bijoutier préféré des élégantes de la Jet-set.
Zolotas, 4000 ans d’inspiration
À Athènes, en 1895 un jeune homme pose la première pierre de la future bijouterie la plus fascinante de Grèce. Efthymios Zolotas rentrait d’un long apprentissage à Paris avec une idée bien ancrée : créer une joaillerie de prestige purement grecque en puisant son inspiration dans les joyaux de l’antiquité hellénique. Ses bijoux symboliseront la rencontre de la matière et du temps, à la fois magiques et parfaits. Pour les fabriquer, il réunit des artisans au savoir-faire incomparable et la maison Zolotas conquiert la haute société d’Athènes.
Une clientèle mondiale pour des bijoux haut de gamme
Les armateurs Aristote Onassis et Stavros Niarchos ont offert à leurs épouses des bijoux de l’incroyable joaillerie « Zolotas ». Dès lors, l’art grec est devenu la toquade du Tout-Paris et de la Jet-set mondiale. Dans les années 1960, les fils d’or pur tressés avec volupté vont orner les poignets et les chevilles féminins pour les transformer en des déesses modernes. Jakie Kennedy, Romy Schneider, Elizabeth Taylor et Maria Callas ont été séduites par ces bijoux donnant l’impression de sortir des musées archéologiques.
Les créations inédites de la maison Zolotas
Au début des années 1970, la maison mondialement renommée s’installe à Paris. De grands créateurs issus d’horizons artistiques différents apportent leur signature à la marque. Le sculpteur grec Takis imagine des bijoux ornés de perles changeant de place selon la température du corps. Le peintre Alekos Fassianos crée de sublimes porte-bonheurs gravés. Claude Lalanne a l’idée de couler l’or sur des feuilles de laurier se transformant en longs colliers. La jeune Paloma Picasso, fille du peintre, dessine une collection limitée de colliers et de bracelets en forme de pétales de marguerite. Elle crée également des bracelets représentant les différentes phases de la lune. À la fin des années 1970, le new-yorkais Mc Namer, dessinateur pour la maison Tiffany’s, accepte d’être l’inspirateur vedette de la nouvelle collection. Il incarne alors l’âme de la maison et son créateur emblématique.
Le Sphinx de la joaillerie renaît de ses cendres
En 1988, le joailler ferme les portes de sa boutique de la rue Saint-Honoré à Paris. En effet, la concurrence se fait rude. De grands groupes créent leur propre gamme de bijoux et la maison familiale Zolotas a du mal à suivre le rythme. En 2009, pendant la crise économique grecque, Georges Papalexis devient le PDG de la maison Zolotas, mais en quatre ans, le magasin d’Athènes voit ses vitrines cassées à huit reprises. En 2015, lorsque le gouvernement annonce la fermeture des banques, la boutique fait le plein de clientes affolées souhaitant acheter de l’or. La crise passée, Zolotas fait peau neuve en élargissant sa gamme et proposant des créations plus accessibles. Des bagues à tête de lion, des chevalières frappées à l’effigie du sphinx et des pendentifs semés de diamants conquièrent un nouveau public.
En 2016, Zolotas ouvre une nouvelle boutique parisienne située 3 rue de Miromesnil. L’architecte athénien Lykourgos Psareas donne l’esprit maison à cet espace au cœur de la capitale : le marbre blanc couvre les devantures et les meubles sont sculptés dans le bronze à partir des motifs iconiques Zolotas. Les amateurs peuvent y admirer la bague « Kronos », le collier « Colonnades » ou les boucles d’oreilles « Constantinople ». Des bijoux de reine faisant rêver.
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