Photo
GTF

La gestion de votre relation avec votre architecte

Chapô

Dans certains cas, vous êtes dans l’obligation de faire appel à un architecte. C’est le cas, par exemple quand le projet nécessite un permis de construire, quand il atteint 150 m2 de surface de plancher créée ou globale après agrandissement. Dans d’autres cas, vous pouvez considérer ses conseils et son expertise comme indispensables. Toutefois, la collaboration n’est pas toujours facile. Or il s’agit de rester en bon termes avec l’homme de l’art jusqu’à l’accomplissement de sa mission sachant qu’un projet de construction dure en moyenne plus d’un an et une rénovation complète plusieurs mois.

Introduction

Un contrat bien bordé

La première étape consiste à bien poser les bases contractuelles de la relation. Ainsi, il est indispensable de définir avec clarté l’étendue de la mission confiée à l’architecte (mission partielle ou complète jusqu’à la réception). Il faut aussi s’entendre sur le type de rémunération de l’architecte. Ses honoraires sont libres et peuvent prendre plusieurs formes : pourcentage du montant des travaux, vacation ou forfait.
Pour démarrer du bon pied, la confiance ne suffit pas. Un simple échange de mails, même si l’on est pressé de passer commande, est à proscrire. Seule la signature d’un contrat permet de bien border l’opération. Le plus sûr est de reprendre les dispositions des modèles-types élaborée par l’ordre des architectes (architectes.org).

Un changement en cours de chantier

Vous pouvez tout à fait changer d’avis en cours de travaux. L’architecte doit normalement consigner vos desiderata lors des réunions de chantier qui doivent idéalement se tenir toutes les semaines. Une modification mineure, comme le changement de couleur d’une peinture, reste simple à mettre en œuvre. En revanche, pour une modification plus importante, comme un déplacement de cloison, l’architecte va devoir vérifier auprès des entreprises l’impact de ce changement. Dans certaines situations, cela peut induire d’autres modifications en cascade et avoir un impact sur le budget global de l’opération. Pour prévenir toute contestation, il faut signer un avenant pour chaque modification du projet.

Description

Incidents de parcours

Un chantier qui prend du retard est un grand classique... C’est parfois du fait des entreprises inaptes à gérer un carnet de commandes plein. L’architecte doit alors s’occuper de recalculer le coût des travaux, en appliquant les pénalités financières prévues contractuellement. La question de la rémunération de l’architecte en cas de dépassement est souvent prise en charge par l’entreprise responsable du retard.
L’autre scénario à anticiper concerne les travaux mal effectués. L’architecte doit alors consigner la non-conformité dans le procès-verbal de chantier. L’homme de l’art est aussi censé, dans le cadre de son devoir de conseil, alerter son client en cas de dépassement du budget prévisionnel. Si la relation avec votre architecte n’est décidément plus au beau fixe, vous avez désormais la possibilité de saisir un médiateur indépendant (mediateur-consommation.architectes.org). L’intérêt est de pouvoir obtenir un règlement amiable dans les 90 jours.

 

logo gtf

GTF Immobilier

+331.48.00.89.00

www.gtf.fr 

Lire la suite