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Maison parisienne

À la découverte des Maisons parisiennes

Chapô

Représentant seulement 2% de l’immobilier résidentiel parisien, soit 11 000 biens, les maisons parisiennes constituent une rareté extrêmement prisée par la clientèle aussi bien française qu’internationale.

Introduction

Les maisons parisiennes, un marché qui s’est développé au fil de l’histoire.

Si Paris est mondialement connue pour ses immeubles haussmanniens, la capitale cache également un patrimoine résidentiel singulier : les maisons.

La plus ancienne maison de Paris se trouve au 51 rue de Montmorency, dans le Marais.
Édifiée vers 1407 pour Nicolas Flamel, écrivain et bienfaiteur, elle rappelle que Paris fut d’abord un village de bâtisseurs et de marchands. Depuis, le Moyen Age, elles font parties intégrantes du paysage urbain. Il suffit de s’intéresser aux cartes, dont celle de Cassini, devenue une rue éponyme, connue pour ses 3 Hôtels-Ateliers de type Art Nouveau. Dès le XIVᵉ siècle, des maisons individuelles apparaissent pour une élite : marchands, notables ou maîtres artisans s’établissent dans des maisons à pignon. Elles sont rarement isolées, souvent insérées dans la trame dense du centre.

Le Grand Siècle marque l'apogée des Hôtels Particuliers : un habitat réservé à l’aristocratie et à la haute bourgeoisie, principalement dans le Marais ou le Faubourg Saint-Germain. Ces bâtiments, souvent commandés par la noblesse ou la haute bourgeoisie, étaient les témoins d’un pouvoir social plus que d’un urbanisme de masse. Ils arrivent que certains reviennent dans l’actualité, comme l’Hôtel de Maisons, l’Hôtel d’Anzely ou l’Hôtel de Praslin. Souvent segmentés en appartements, comme pour l’Hôtel de Nesmond, ils restent convoités.

Avec la Révolution industrielle et l’expansion démographique, le XIXᵉ siècle voit la multiplication de maisons bourgeoises lors des grands lotissements de la périphérie, en réponse à l’essor de la classe moyenne et à l’étalement urbain provoqué par l’annexion des faubourgs. Alors que le baron Haussmann transforme Paris en capitale impériale, la maison se réfugie là où la pierre laisse place à la verdure. Dans les faubourgs encore champêtres, artisans, ingénieurs et petits notables érigent leurs maisons sur d’anciens terrains maraîchers ou industriels. De ces interstices naissent les quartiers-villages : la Mouzaïa (19ᵉ), la Campagne à Paris (20ᵉ), le quartier des Peupliers (13ᵉ), ou encore les impasses du quartier Plaisance (14e). Autant de poches préservées où l’on entend encore le bruit des pas sur les pavés et le chant des oiseaux dans les jardins.

L’industrialisation entraîne la création de cités ouvrières et de maisons modestes. Ces logements répondent à la demande croissante d’habitat sain pour les travailleurs, souvent sous l’impulsion d’initiatives coopératives, municipales ou philanthropiques.
Le XXᵉ siècle inaugure l’ère de la maison d’architecte à Paris, où des créateurs innovent en conjuguant art et technique : plans lumineux, espaces modulaires ou constructions modernistes.

Description

Des typologies de maisons différentes suivant les quartiers

La Rive Gauche offre le visage d’une bourgeoisie intellectuelle et raffinée. Autour du Parc Montsouris, des maisons-atelier naissent dès les années 1920 : verrières, volumes libres, escaliers en acier et jardins suspendus. Les architectes André Lurçat et Henri Sauvage y expérimentent un art de vivre moderne, entre lumière et verdure.
Non loin, le Parc Georges-Brassens, érigé sur le site des anciens abattoirs de Vaugirard, témoigne d’une autre métamorphose : celle d’un Paris industriel devenu résidentiel.
Les pavillons de contremaîtres, les maisons de bouchers ou d’artisans ont été transformés en résidences cossues, témoignant d’un patrimoine populaire magnifié.

À l’ouest de la capitale, les 16ᵉ et 17ᵉ arrondissements incarnent le visage le plus aristocratique et confidentiel des maisons parisiennes. Héritiers des anciens villages d’Auteuil et de Passy, ils se sont transformés au XIXᵉ siècle en bastions de la haute bourgeoisie et de la diplomatie. On y trouve de nombreuses villas privées et maisons d’architectes – de Le Corbusier à René Sergent – qui perpétuent une tradition d’excellence architecturale et d’intimité rare au cœur de la ville.

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Vaneau Maisons Parisiennes

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13 rue Vavin, 75006 Paris

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